Prévoir les différentes façons dont un projet peut échouer semble contre-productif de prime abord, mais constitue un excellent moyen d’aider votre équipe à trouver des solutions et limiter les risques avant même que les problèmes ne surviennent. Pour y parvenir, utilisez notre modèle de pre-mortem.
Créer votre modèleRéfléchir à la façon dont un projet pourrait mal tourner avant même de se lancer dans sa réalisation semble quelque peu pessimiste. Il s’agit cependant d’une excellente stratégie permettant d’identifier les risques potentiels et d’évaluer les résultats à venir. En cas de problème, il vous suffira ainsi de mettre en œuvre votre plan élaboré antérieurement. Personne n’aime être pris au dépourvu, pas vrai ? Vous l’aurez compris, c’est à cela que sert un brainstorming pre-mortem de projet. L’utilisation d’un modèle s’avère d’ailleurs très utile pour vous lancer efficacement et éviter de perdre un temps précieux.
Un pre-mortem de projet est un type de brainstorming auquel s’adonne votre équipe avant le début d’un projet, et ce, afin d’anticiper ses éventuels échecs. Fondé sur le concept du recul prospectif, qui consiste à réfléchir à un événement futur potentiel comme s’il s’était déjà produit, un pre-mortem permet de rechercher un échec potentiel et de s’en servir pour mieux identifier et planifier les risques éventuels d’un projet.
Ce type de modèle est réutilisable à chaque fois que vous réalisez un pre-mortem de projet pour organiser les idées et actions clés résultant d’une réunion pre-mortem. Utiliser un modèle dans un outil de gestion du travail collaboratif est préférable afin de permettre aux membres de l’équipe de projet de contribuer au brainstorming en temps réel. Chacun d’entre eux peut alors s’en servir comme un tableau blanc virtuel.
Pour être efficace, un modèle de pre-mortem doit contenir tous les éléments clés nécessaires au bon déroulement d’une réunion pre-mortem. Par exemple :
Travail ou lectures préparatoires : fournir un contexte est essentiel lors d’une réunion pre-mortem. Cela permet en effet aux membres de l’équipe de projet d’effectuer leur propre mini analyse pre-mortem et de faire part de leurs réflexions lors du brainstorming d’équipe.
Ordre du jour de réunion : partager l’ordre du jour de réunion à l’avance donne à votre équipe le temps de réfléchir individuellement et d’analyser les sujets qui seront abordés durant le brainstorming.
Catégories de brainstorming : votre équipe doit se concentrer sur deux choses principales lors du brainstorming : les risques potentiels de votre futur projet et leurs solutions.
Probabilité d’occurrence : pour les risques potentiels, il s’agit d’une étiquette ou d’un identifiant permettant d’indiquer la probabilité que le risque se produise. Cela peut vous aider à mieux hiérarchiser et planifier votre projet de manière à limiter efficacement les risques.
Priorité : il s’agit du classement des risques par ordre d’importance pour votre projet. Tous les risques ne sont pas égaux, et l’établissement de priorités peut aider votre équipe à se concentrer sur les défis à ne surtout pas négliger.
Très utile, ce type de modèle présente de nombreux avantages pour votre équipe. Il permet notamment de :
Favoriser la cohérence : un tel modèle permet à tous les membres de l’équipe d’organiser une réunion pre-mortem selon une seule et même manière afin d’aider tout le monde à se familiariser avec le processus en question. Les réunions pre-mortem deviennent alors une partie intégrante du processus de planification.
Limiter les risques du projet : le recul prospectif consiste à réfléchir régulièrement aux échecs potentiels et donc à clairement les identifier. Votre équipe se prépare ainsi à toutes les éventualités et il y a donc peu de chances que le travail de l’équipe soit entravé par des obstacles à l’avenir.
Encourager la collaboration interfonctionnelle avant le début du projet : il est bien plus facile de s’assurer que tous les membres de votre équipe sont sur la même longueur d’onde lorsqu’ils se livrent ensemble à une analyse pre-mortem. L’utilisation d’un logiciel de gestion du travail comme Asana vous aide à relier les équipes en temps réel, à faire en sorte qu’elles réfléchissent ensemble et échangent leurs idées même à distance.
Vue Tableau : inspiré de la méthode Kanban, ce mode d’affichage répartit les tâches d’un projet dans différentes colonnes représentant leur statut (Ex. : « À faire », « En cours » et « Terminé »). Vous êtes libre de modifier le nom des colonnes en fonction de vos besoins. Dans chaque colonne, les tâches sont affichées sous la forme de fiches, chacune indiquant diverses informations (nom de la tâche, échéance, champs personnalisés…). Cette vue vous permet de suivre facilement l’avancement des tâches et d’obtenir une vue d’ensemble sur le statut de votre projet.
Champs personnalisés : le meilleur moyen d’étiqueter, de trier et de filtrer votre travail. Créez des champs personnalisés uniques pour chaque information dont vous souhaitez garder la trace (priorité, statut, adresse e-mail, numéro de téléphone, etc.). Vous pourrez ensuite vous en servir pour trier et planifier vos tâches afin de déterminer sur quoi travailler en premier. Partageables sur plusieurs projets et tâches, ces champs garantissent un maximum de cohérence à l’échelle de l’entreprise.
Ajout de tâches à plusieurs projets : le travail est interfonctionnel par essence, c’est pourquoi les équipes doivent pouvoir collaborer efficacement, tous services confondus. Lorsque chaque service dispose de son propre système de fichiers, le travail est cloisonné et peut prendre du retard. Pour y remédier, Asana vous permet de suivre et gérer facilement les tâches sur plusieurs projets. En plus de vous aider à éviter les tâches redondantes et à gagner en visibilité, ce système vous offre la possibilité de voir les tâches en contexte, de garder un œil sur les responsabilités de chacun et de faire le lien entre votre équipe et ses tâches.
Brief de projet : un moyen de communiquer les dates et détails importants au reste de l’équipe projet. Veillez à le mettre à disposition de tous dans une source de référence centralisée comme Asana.
Google Workplace : le sélecteur de fichiers Google Workplace est intégré au volet des tâches d’Asana, vous permettant de joindre directement des fichiers aux tâches, en toute simplicité.
Jira : créez des processus interactifs et interconnectés reliant vos équipes techniques et commerciales pour une visibilité optimale sur les étapes du développement produit, en temps réel et sans jamais quitter Asana. Simplifiez la collaboration de projet et les transferts en créant rapidement des tickets Jira depuis Asana. Le travail est ainsi transféré d’une équipe à l’autre sans aucune difficulté, au moment opportun.
Figma : de nombreuses équipes utilisent Figma pour créer des flux d’utilisateurs, simulations d’interfaces utilisateurs, prototypes et bien plus encore. Vous pouvez désormais intégrer ces designs à Asana pour communiquer le contexte et les documents clés à votre équipe. Contrairement aux captures d’écran, les intégrations dynamiques reflètent les changements apportés au fichier de design en temps réel, vous épargnant des recherches et mises à jour d’images chronophages.
Microsoft Teams : grâce à l’intégration Asana pour Microsoft Teams, vous pouvez trouver toutes les informations dont vous avez besoin, mais aussi relier vos conversations sur Teams à des éléments concrets sur Asana, le tout sans quitter Teams. En outre, vous pouvez créer, attribuer et afficher des tâches Asana pendant vos réunions Teams. Pas besoin d’ouvrir votre navigateur !
Organiser une réunion pre-mortem de projet permet d’analyser les risques : votre équipe prend le temps de réfléchir aux différents éléments qui pourraient potentiellement mal tourner lors de la réalisation d’un projet avant même qu’il ne commence. Elle dispose alors du temps nécessaire pour créer un plan d’action afin de savoir comment surmonter un obstacle avant que celui-ci ne devienne un réel problème.
Découvrez dès aujourd’hui comment créer un modèle personnalisable sur Asana.