Si les hard skills sont évidemment nécessaires pour travailler en entreprise, les soft skills sont de plus en plus recherchées elles aussi. Pour plaire aux recruteurs, il faut en effet valoriser ses compétences techniques, mais aussi ses compétences transversales car ce sont elles qui feront de vous un collaborateur agréable.
Mise à jour: dans cet article, découvrez des exemples de soft skills et de hard skills et apprenez comment ces compétences peuvent vous servir en entreprise.
Nous disposons de multiples compétences professionnelles et nous ne sommes parfois même pas conscients qu’elles représentent de vrais atouts.
C’est précisément le cas pour les hard skills et les soft skills. Pourtant essentiels au travail, nous ignorons bien souvent où et quand nous les avons acquis. Prenons quelques exemples : vous pensez simplement faire preuve d’une bonne éthique professionnelle, or il s’agit d’un soft skill (compétence comportementale) que vous avez su parfaire au fil du temps. Vous trouvez normal d’utiliser en toute facilité un outil personnalisé dans l’exercice de vos fonctions, mais il s’agit bel et bien d’un hard skill auquel vous avez consacré du temps et de l’énergie avant d’en acquérir une parfaite maîtrise.
Réunis, hard skills et soft skills constituent vos atouts pour briller en équipe. Ces savoir-faire et savoir-être vous permettent d’effectuer un travail efficace au sein de l’équipe. Pensez à les ajouter à votre CV !
Vous vous demandez ce que sont les hard skills et les soft skills et comment les développer au travail ? Cet article est fait pour vous.
Avant d’aller plus loin, attardons-nous tout d’abord sur la définition des soft skills et des hard skills.
Les hard skills sont des compétences spécialisées pour lesquelles il est possible de suivre une formation spécifique. Il s’agit de savoir-faire plus traditionnels. D’ailleurs, vous associez probablement les compétences professionnelles aux hard skills. En effet, elles sont souvent spécifiques, acquises au prix de nombreux efforts et vous avez sans doute investi du temps pour les perfectionner. Elles sont parfois propres à un type de tâche, selon votre rôle ou niveau hiérarchique.
Les hard skills que vous développerez dépendront de votre rôle, votre fonction et votre ancienneté. Elles figurent généralement dans la description de poste. Voici quelques exemples de hard skills, regroupées par service ou activité :
Hard skill en marketing et design :
Élaboration d’un brief créatif
Rédaction et révision
Conception graphique
Gestion de campagne marketing
SEO (« Search Engine Optimization » ou Optimisation pour les moteurs de recherche)
Hard skill en ingénierie (technique) :
Cloud computing
Apprentissage automatique (ou « Machine learning »)
Maîtrise des langages de programmation (JavaScript, Java, C++, HTML, Python)
Maintenance du système (serveur)
Hard skill en stratégie :
Analyse de données commerciales
Analyse de données
Visualisation des données
Science des données
Analyse des risques
Hard skill en développement produit :
Stratégie de commercialisation
Étude de marché
Recherche utilisateur
UX design
Hard skill en finance :
Comptabilité
Gestion des notes de frais
Établir des prévisions financières
Gestion et tenue du Grand livre de comptabilité
Hard skill en informatique :
Gestion des informations
Sécurité du réseau
Gestion des accords de niveau de service (« SLA »)
Autres hard skills :
Maîtrise de plusieurs langues
Gestion de projet
Maîtrise d’outils métiers spécifiques (Google Analytics ou Salesforce, entre autres)
Les soft skills (ou compétences comportementales) sont interpersonnelles et décrivent la façon dont vous travaillez et interagissez avec vos pairs. On parle aussi de compétences transversales ou plus simplement de compétences humaines.
Certains n’estiment pas avoir « développé » ces compétences, car ces dernières désignent souvent des savoir-être acquis au travail ou dans le cadre des interactions quotidiennes avec autrui (avoir l’esprit d’équipe, être un bon communicant, entre autres).
Les soft skills sont parfois davantage associées à des traits de personnalité. Ces compétences douces constituent les bases nécessaires à toute collaboration efficace au travail et sont gages de réussite et de bien-être. Contrairement aux hard skill qui requièrent une formation, les soft skills peuvent s’acquérir par le développement personnel.
Voyons à présent quelles sont les catégories de soft skills les plus courantes.
Capacité à rendre des comptes
Capacité d’adaptation
Prêter attention aux détails
Collaboration
Compétences de communication
Résolution des conflits
Créativité
Intelligence émotionnelle
Empathie
Flexibilité
Innovation
Leadership
Être organisé
Gestion du stress
Faire preuve de patience
Qualités relationnelles
Résolution des problèmes
Responsabilité
Connaissance de soi
Réflexion stratégique
Esprit d’équipe
Gestion du temps
Éthique professionnelle
Sens du collectif
Assertivité
Ces types de compétences sont tous deux essentiels à titre professionnel. Les hard skills désignent le fruit de vos apprentissages ou formations techniques (savoir utiliser des outils et technologies ou la maîtrise de savoir-faire variés). Les soft skills sont également interpersonnels et ont été développés au fil du temps (fiabilité, générosité ou capacité à bien communiquer, entre autres). Réunies, les compétences techniques et les compétences comportementales sont des outils précieux qui vous aideront à atteindre vos objectifs professionnels.
Hard skills et soft skills sont autant de connaissances apportées à votre équipe, ils en disent également long sur votre manière de travailler, seul ou collectivement.
Cela étant, il est parfois difficile de bien saisir comment faire passer ces compétences d’une simple ligne de CV ou de lettre de motivation à un environnement de travail concret. Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons interrogé 14 membres de l’équipe Asana sur leur manière de mettre en application leurs compétences au travail.
Benson Perry, chef de produit chez Asana : « En tant que chef de produit, je dois souvent faire le tri entre un tas de fonctionnalités visant à résoudre les divers problèmes rencontrés par nos utilisateurs et établir des priorités. Je fais appel à mes soft skills en matière de réflexion stratégique pour prendre ces décisions de manière réfléchie et claire. Ensuite, je rédige quelques notes et intègre des informations de contexte avant de communiquer ma décision au reste de l’équipe, pour mettre tout le monde sur la même longueur d’onde. Pouvoir retrouver les éléments de contexte ayant motivés chaque décision est très utile lors de rétrospectives ou quand nous intégrons une nouvelle recrue. »
Annie Lee, responsable technique chez Asana : « En tant que responsable technique, je sais bien que le nombre de tâches à accomplir va grandissant, mais que le temps n’est pas extensible. Il est donc indispensable d’adopter une approche stratégique en ce qui concerne la gestion du temps. Nous utilisons les données pour guider notre prise de décision et nous assurer de rester toujours concentrés sur les tâches à plus forte valeur ajoutée. Que nous utilisions nos indicateurs phares pour mieux définir les priorités stratégiques de notre feuille de route globale ou que nous analysions les tendances des données agrégées pour comprendre de quelle manière les utilisateurs se servent de nos fonctionnalités, les données sont au cœur même de toutes nos activités. »
Michael A. Armstrong, responsable du programme d’impact social chez Asana : « Selon moi, l’organisation est une succession de petites victoires qui s’intègrent dans la poursuite d’objectifs de plus grande ampleur. Lorsque je mets en place une organisation structurée, j’ouvre la porte à de nouvelles opportunités qui me permettront peut-être d’effectuer des tâches plus déterminantes à l’avenir. Dans le même temps, je reste concentré sur le travail à réaliser pour toujours avoir le sentiment d’une journée bien remplie.
Être organisé m’aide à identifier les 4 à 5 tâches essentielles que je dois accomplir chaque jour pour tenir mes promesses et faire en sorte que mon travail avance. Me fixer des micro-objectifs quotidiens précis m’aide à maintenir mon rythme, en contrôle et de manière stratégique. Mes objectifs me permettent de rester organisé et concentré sur mes activités quotidiennes, ce qui s’avère particulièrement utile face à la tonne d’e-mails, tâches ponctuelles ou autres demandes que je reçois chaque jour et qui mobilisent énormément mon attention. Certaines de ces tâches peuvent être importantes, mais respecter l’organisation que j’ai mise en place m’aide à définir et mieux comprendre mes objectifs quotidiens : je ne perds pas mon élan et je regarde droit devant sans jamais reculer. »
Michael Chen, directeur marketing produit chez Asana : « L’équipe de création compte parmi les partenaires les plus proches de l’équipe de marketing produit et le contenu que nous produisons est essentiel pour garantir un lancement de produit réussi. Le brief créatif constitue souvent une première étape clé au cours de laquelle nous communiquons les besoins du lancement aux rédacteurs et concepteurs de l’équipe créative.
J’estime important de remplir les dossiers d’une manière bien précise : définir la vision stratégique, le message à véhiculer et le public visé (les compétences essentielles mobilisées au sein de l’équipe de marketing produit). Toutefois, mon brief créatif doit aussi permettre aux parties prenantes de donner leur avis sur la façon de donner vie au produit final : c’est là le superpouvoir de l’équipe créative. Un bon brief créatif est le point de départ d’un nouveau partenariat, et une première victoire collective appelle souvent des résultats encore plus exceptionnels. »
[À lire] Le guide complet de la rédaction de briefs créatifsScott Lonardo, conseiller produit et marketing chez Asana : « Selon moi, la communication est la clé de la collaboration. Il faut notamment se montrer direct et ouvert, sans oublier d’écouter avec attention le point de vue des autres. L’ouverture d’esprit et la capacité à ne pas camper sur ses positions permettent à tous les membres de l’équipe de considérer chaque contribution en toute objectivité, et de parvenir à trouver la solution la plus pratique et efficace. »
[À lire] Mieux collaborer en équipe en 10 étapes simplesLeah Rader, responsable de l’expérience utilisateur chez Asana : « En tant que spécialiste UX, une grande partie de mon travail consiste à bien comprendre l’expérience de nos clients et à tenir compte de leurs retours au moment de prendre des décisions liées au produit ou lors de discussions portant sur l’impact commercial d’Asana. La capacité à bien comprendre ceux à qui je m’adresse est la compétence UX que je mobilise le plus. Si je suis capable d’identifier correctement les besoins, priorités et motivations de mes collègues, j’ai la certitude de communiquer et présenter mes recherches de la manière qui leur convient le mieux. »
Liliana Blanco, responsable du programme inclusion et appartenance chez Asana : « Je suis une femme qui réfléchit beaucoup aux thèmes de l’ inclusion et de l’appartenance dans le cadre de mon travail chez Asana. L’empathie est donc au cœur de mes activités quotidiennes. C’est en se montrant réceptif aux expériences de chacun et aux interprétations diverses du vécu d’autrui que l’on développe ses compétences interculturelles. Et tout commence par l’empathie.
Lorsque vous travaillez avec des individus issus de multiples cultures, il est essentiel de ne pas se laisser guider par la règle d’or (traite les autres comme tu souhaiterais être traité) mais bien par la règle de platine (traite les autres comme ils souhaiteraient être traités). L’empathie nous apprend à laisser de côté nos schémas de pensée habituels pour mieux nous adapter à d’autres visions du monde et reconnaître leur existence. Donner aux employés d’Asana les moyens de développer leur empathie renforcera le sentiment d’appartenance de chacun. »
[À lire] Diversité, inclusion et équité : l’approche adoptée par AsanaRichard Yee, responsable technique chez Asana : « Selon moi, le leadership est vraiment une question d’opportunités. Des opportunités pour les individus avec lesquels je collabore, l’organisation dans laquelle nous travaillons, les clients que nous aidons et les communautés dans lesquelles nous vivons. Il faut reconnaître et saisir toutes ces occasions exceptionnelles lorsqu’elles se présentent, de manière parfois très subtile.
En tant que leader, j’ai la possibilité de rassembler des personnes brillantes pour faire des merveilles au quotidien, dans de multiples situations :
Célébrer notre réussite, sans oublier de récompenser ceux qui l’ont rendu possible.
Se soutenir mutuellement en cas d’imprévus ou lorsque nous nous retrouvons dans une situation délicate contre notre volonté.
S’inspirer les uns des autres pour évoluer professionnellement en prenant du recul pour analyser nos succès et échecs.
Travailler ensemble avec enthousiasme à l’accomplissement d’une mission, d’une vision ou à l’élaboration d’une stratégie.
Créer un espace de travail sûr pour expérimenter, prendre des risques calculés et partager ses idées en toute transparence.
Mettre de l’ordre dans nos activités, donner la priorité aux tâches les plus importantes et laisser le reste de côté. »
Calvin Lam, responsable SEO : « Le référencement est vraiment une combinaison de compétences variées. Au cours d’une journée type, je peux par exemple analyser des chiffres et des données, comme le classement des mots clés, le trafic sur le site ou les lacunes des sites concurrents pour identifier les éléments à prioriser dans notre backlog. Mais je peux aussi échanger avec nos partenaires, notamment des rédacteurs, concepteurs ou ingénieurs pour leur communiquer notre stratégie SEO et garder le cap sur les objectifs. L’exécution d’un programme SEO exige de passer d’un style de travail à un autre et j’aime être en mesure de perfectionner mes compétences chaque jour. »
Maggie Kuo, chef de projets de marketing numérique chez Asana : « En tant que chef de projets de marketing numérique, j’utilise mes compétences en gestion du temps pour faire en sorte que les landing pages stratégiques soient fin prêtes pour les grands lancements d’Asana, dans le respect des délais et du budget.
Cinq conditions essentielles doivent être réunies pour une gestion du temps réussie :
1. Travailler aux côtés des parties prenantes pour s’accorder sur la portée du projet.
2. Déterminer les actions à mener, à quel moment et préciser si certaines tâches peuvent être effectuées en parallèle.
3. Obtenir l’adhésion des équipes interfonctionnelles autour de votre plan de projet.
4. Attribuer les tâches aux bonnes équipes.
5. Communiquer régulièrement avec les parties prenantes du projet pour garder le projet sur les rails.
Asana me permet de travailler facilement sur ces cinq points et au même endroit !
[À lire] 18 astuces pour bien gérer son temps et autres conseils pour travailler efficacementMaría, chef de projet de localisation chez Asana : « Je fais partie de l’équipe de localisation, et communiquer quotidiennement avec des experts linguistiques du monde entier est essentiel pour assurer la réussite de nos projets. Certaines nuances linguistiques ne peuvent être saisies que lorsque vous maîtrisez plusieurs langues.
La maîtrise de plusieurs langues m’a aidé à surmonter les barrières linguistiques et je suis capable d’organiser des réunions en espagnol et en anglais. Être bilingue m’a également permis de mieux comprendre l’importance de la communication interculturelle : je peux échanger avec les membres de nos équipes en provenance des quatre coins du monde, mais aussi avec des clients dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. »
Sam Ayoko, ingénieur système chez Asana : « Je travaille sur une variété de projets et de tâches en dehors du service d’assistance. J’ai l’habitude de prendre mes responsabilités et j’essaie de laisser une mise à jour sur chaque tâche due le jour même. Je veux que mes collaborateurs comprennent comment j’organise ma journée et sur quoi je travaille, c’est pourquoi je marque les tâches comme terminées dès que je le peux, ou que je reporte celles qu’il m’est impossible d’accomplir pour le moment. Asana me permet de visualiser facilement la journée qui m’attend pour mieux répartir mon temps de travail et prendre mes responsabilités. »
Découvrez mille et une façons d’utiliser AsanaLes compétences en gestion de projet sont essentielles et il est bon d’y consacrer du temps et des efforts pour les renforcer. La gestion de projet regroupe des hard skills et des soft skills lesquels témoignent de votre maîtrise de certains outils ou logiciels spécifiques.
Voici quelques exemples de compétences qu’il peut être utile de développer :
Hard skill en gestion de projet :
Soft skills en gestion de projet :
Être organisé
Hard skill en gestion de projet :
Maîtrise de différents types de gestion de projet visuelle, comme les diagrammes de Gantt ou les tableaux Kanban
Comme toute bonne chose, développer hard skills et soft skills prend du temps. Certaines d’entre elles s’acquièrent avec l’expérience professionnelle et vous maîtrisez parfois déjà certains savoir-faire ou être. Certaines hard skills étaient sans doute déjà acquises et intégrées à votre bagage personnel, mais vous n’en aviez pas conscience. Espérons que cet article aura pu vous aider à y voir plus clair.
Se pencher sur une liste de compétences peut faire peur, mais pas d’inquiétude : abordez-les une par une. Si vous ne savez pas par où commencer, choisissez une nouvelle compétence à développer, puis cherchez à la travailler et l’enrichir pendant un certain temps.
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