Découvrez vos nouveaux AI Teammates. Participez au webinaire pour voir la collaboration entre l’IA et les équipes en action.S’inscrire
Fixer des objectifs ambitieux dans un contexte instable ? C'est possible, à condition d'adapter votre méthode. Voici trois principes pour définir des objectifs réalistes et mobilisateurs. Cet article a été publié initialement sur Inc.
Chaque année, le même rituel : établir de nouvelles résolutions personnelles et redéfinir les objectifs d'entreprise. Mais dans un contexte économique incertain, fixer des objectifs ne suffit plus. La vraie question est : comment les définir pour qu'ils soient à la fois ambitieux et atteignables ?
Les dirigeants qui réussissent adaptent leur approche de définition des objectifs aux réalités du moment. Voici trois principes éprouvés pour y parvenir.
Apportez clarté et impact à grande échelle en reliant le travail et les workflows aux objectifs de l'entreprise.
Stephen Curry, star de la NBA, est réputé pour ses séries de paniers spectaculaires. Pendant longtemps, les experts ont débattu : cette dynamique de réussite relève-t-elle du talent pur ou d'une simple illusion cognitive ? Des recherches récentes ont tranché : dans certains sports, les séries gagnantes existent bel et bien.
Ce phénomène a une implication directe pour les entreprises. Les professeurs Sim Sitkin, Chet Miller et Kelly See ont montré dans leurs travaux que les dirigeants tiennent rarement compte de la dynamique passée de leur organisation au moment de fixer leurs objectifs. Or, cette dynamique joue un rôle déterminant.
Si votre entreprise sort d'une période de succès, vos équipes percevront les objectifs ambitieux comme motivants et réalisables. À l'inverse, si elle traverse une phase difficile, ces mêmes objectifs risquent d'être vécus comme une menace. Selon les chercheurs, il vaut alors mieux opter pour des objectifs plus modérés, surtout si vous manquez de ressources.
Le bon réflexe : évaluez d'abord la dynamique actuelle de votre organisation avant de viser trop haut. Des objectifs réalistes dans un contexte tendu valent mieux qu'une feuille de route irréalisable.
Une fois la bonne ambition définie, reste à éviter l'écueil de la surcharge cognitive. C'est là qu'intervient le deuxième principe.
Dans les années 1950, le psychologue George Miller a identifié un seuil cognitif fondamental : notre mémoire à court terme ne peut retenir que sept éléments, plus ou moins deux. En période d'instabilité, cette capacité se réduit encore. Résultat : gérer plus de cinq objectifs d'entreprise simultanément augmente le risque d'erreurs de jugement et de zones d'ombre.
En 2014, Bob Sutton, professeur à Stanford, et moi-même avons observé cette règle en action chez BuildDirect, une entreprise de rénovation domiciliaire en forte croissance. Leur méthode de gestion des objectifs s'inspirait de la fameuse leçon des « cinq roches » de Stephen Covey.
L'exercice est simple : imaginez un bocal, cinq grosses pierres, du sable et des cailloux. Impossible de tout faire entrer... sauf si vous commencez par les grosses pierres. C'est exactement le principe à appliquer à vos priorités d'entreprise : identifiez vos cinq « grosses pierres » stratégiques, puis organisez le reste autour.
Le bon réflexe : concentrez-vous sur cinq priorités majeures maximum. Au-delà, vous diluez votre attention et celle de vos équipes.
Mais avoir les bonnes priorités ne suffit pas. Pour les mener à bien dans un contexte changeant, les dirigeants doivent aussi cultiver certaines compétences.
Create your own team and project calendarsDiriger en période de changement demande des compétences spécifiques. Une étude menée par le Work Innovation Lab d'Asana en collaboration avec Sharpist (plateforme de coaching professionnel) révèle un point aveugle fréquent : les dirigeants surestiment leur capacité à conduire le changement.
Les données de l'étude sont éclairantes. Avant leurs sessions de coaching, seulement 9 % des dirigeants fixaient des objectifs de développement liés à leur résilience intérieure : conscience de soi, bienveillance envers soi-même, gestion du stress. Après coaching, ce chiffre double. Pourquoi ? Parce qu'ils prennent conscience que ces compétences sont essentielles pour naviguer dans l'incertitude.
Le bon réflexe : investissez dans votre propre résilience. C'est elle qui vous permettra d'adapter vos objectifs en cours de route et d'accompagner sereinement vos équipes dans le changement.
Définir des objectifs n'est pas une formalité administrative. C'est un exercice stratégique qui conditionne la performance de toute l'organisation. Dans un environnement en mutation constante, votre approche de définition des objectifs doit elle aussi évoluer.
Les trois principes que nous avons explorés — adapter l'ambition au contexte, se concentrer sur cinq priorités majeures, et cultiver la résilience — forment un cadre solide pour une gestion des objectifs efficace. La manière dont vous définissez vos objectifs est tout aussi importante que les objectifs eux-mêmes. C'est cette méthode qui fera la différence sur le long terme.
Découvrez comment la directrice de la stratégie d’organisation d’Asana aide les équipes à définir, suivre et atteindre leurs objectifs.