Manque de motivation au travail : causes et solutions

Portrait du contributeur – Julia MartinsJulia Martins
27 février 2024
15 min de lecture
facebookx-twitterlinkedin
Modèles

Résumé

Les individus motivés sont plus heureux au travail et gagnent en productivité. Besoin d’un coup de boost ? Oubliez les podcasts de développement personnel et leurs conseils. Essayez plutôt de faire le point pour y voir plus clair : en étant conscient de la valeur de votre travail, vous êtes plus motivé et prêt à donner le meilleur de vous-même. Cet article vous révèle 10 astuces destinées aux membres d’équipe et 5 conseils adressés aux managers pour davantage de motivation.

Sans motivation, nous avons souvent bien du mal à travailler : nous avons l’impression de stagner, même lorsque nous nous attelons à des tâches pour lesquelles nous sommes qualifiés.

Mais ce pourrait-il que vous ne soyez pas réellement démotivé ? Croyez-le ou non, vous avez tout simplement besoin d’un peu plus de clarté : vous devez connaître les enjeux de votre travail, et pouvoir déterminer dans quelle mesure ce dernier contribue aux efforts de votre équipe et aux objectifs généraux de l’entreprise. Si vous ne parvenez pas à déterminer la valeur ajoutée de vos activités, vous perdrez en créativité et serez bien en peine de faire avancer vos projets.

Premier essentiel : vos outils professionnels

Quel rapport avec la motivation, nous direz-vous ?

La question vient à point.

Le manque de clarté est la principale cause de notre perte de motivation. D’après les recherches d’Asana, seuls 26 % des employés comprennent clairement la façon dont leur travail contribue aux objectifs de l’entreprise. L’absence d’un moyen simple pour vous y aider explique en partie un tel constat. Un outil de suivi des objectifs permettrait à votre équipe de retrouver l’envie de se dépasser.

Suivi traditionnel des objectifs

Un suivi de ce type s’effectue par le biais de diapositives, feuilles de calcul ou de chaînes d’e-mails. En général, les équipes passent plusieurs jours, voire plusieurs semaines, à définir des objectifs en début d’année. La présentation est impeccable, la feuille de calcul dépourvue d’erreurs... tout est parfait. Oui, sauf que lesdits objectifs ne sont pas réexaminés avant la fin de l’année.

Vos objectifs sont donc sans lien avec vos activités quotidiennes. En outre, votre équipe n’a aucune idée de la direction à prendre ni de ce qu’elle cherche à atteindre. Pour concrétiser vos objectifs, il est donc impératif de trouver comment relier ces derniers au travail quotidien de votre équipe.

Gagner en motivation grâce au suivi des objectifs

Lorsque vos objectifs sont totalement déconnectés des activités qui les soutiennent, votre équipe peut connaître une baisse de motivation : en effet, vos collègues sont dans l’impossibilité de déterminer clairement en quoi leur travail est important ou les initiatives auxquelles ils doivent accorder toute leur attention.

Les outils de gestion du travail comme Asana sont conçus pour remédier à ce problème. Oubliez le travail isolé, sans lien avec votre équipe ni visibilité sur les informations du service auquel vous êtes rattaché : Asana centralise toutes vos activités. La fonctionnalité de suivi des objectifs vous permet de relier vos tâches quotidiennes aux objectifs qu’elles soutiennent. L’ensemble de votre équipe bénéficie de la plus grande transparence et comprend dans quelle mesure ses tâches participent à une initiative de plus grande ampleur, et à l’atteinte des objectifs généraux de l’entreprise.

Définir et atteindre ses objectifs avec Asana

Mythes et idées reçues sur la motivation

Les mythes et idées reçues sur la motivation abondent. Nous vous en présentons trois exemples courants, avant de vous faire découvrir ce qui se cache vraiment derrière la notion de motivation.

Les origines de la motivation

Le mythe : quand je suis motivé, j’arrive plus facilement à me mettre au travail.

La réalité : trop souvent, nous confondons la motivation avec l’état d’hyper-concentration, cette sensation de pouvoir travailler sans interruption et sans effort. Or, la motivation demande parfois un peu de bonne volonté. Dans le dictionnaire Le Robert, la motivation est définie comme « Ce qui motive un acte, un comportement. Ce qui pousse quelqu’un à agir. ».

Inutile d’être hyper-concentré pour être motivé. La motivation se réfère plutôt au sentiment que rien ne vous empêche de commencer votre travail ni d’atteindre vos objectifs. Personne ne vous reprochera d’avoir des difficultés à vous lancer, puisque c’est bien souvent le plus compliqué. Cela étant, lorsque vous avez de bonnes raisons de vous mettre à la tâche, et si vous comprenez tous les enjeux de l’activité que vous vous apprêtez à effectuer, tout va mieux et vous abordez votre labeur avec moins de réticences.

Le « moteur » de la motivation

Le mythe : pour être motivé, vous devez trouver ce qui vous anime et vous concentrer là-dessus (faire tel type de tâches ou exercer un emploi dans tel secteur, par exemple).

La réalité : trouver un poste qui vous permet d’être épanoui professionnellement, c’est très bien. Toutefois, n’allez pas croire que toutes vos journées seront parfaites. Il y aura des jours consacrés aux tâches administratives, d’autres où vous devrez travailler sur des projets que vous ne portez pas spécialement dans votre cœur ou des mois un peu plats. Cela ne veut pas dire pour autant que vous avez perdu votre motivation ; vous êtes tout simplement un être humain, dont l’humeur et l’énergie varient.

Le fait de mesurer l’importance de votre travail vous permet de rester motivé, y compris lorsque les tâches du jour ne vous enchantent pas. Lorsque chacun prend conscience de la manière dont son travail influe sur les objectifs de l’entreprise, vous disposez à tout moment du contexte et de la clarté nécessaires pour travailler, ce qui vous permet de rester mobilisés pendant les jours difficiles.

Motivations positive et négative

Le mythe : la motivation positive est bien différente de la motivation négative. Cette dernière est générée par la peur et entraîne des problèmes à long terme.

La réalité : la motivation se divise en deux catégories, qui ne sont pas celles mentionnées ci-dessus. On parle plutôt de motivation intrinsèque et extrinsèque. La première naît au plus profond de nous ; elle est animée par nos propres désirs ou envies. La seconde est axée sur les résultats : nous avons à cœur de terminer nos tâches pour atteindre nos objectifs ou pour éviter les remontrances de notre supérieur hiérarchique.

La motivation intrinsèque est un excellent moyen pour stimuler les individus, mais aussi les équipes, surtout à long terme. Ce type de motivation met l’accent sur la satisfaction personnelle, la curiosité et l’implication. Nous ne sommes plus autant influencés par les actions de ceux qui nous entourent ; nous cherchons plutôt à accomplir de grandes choses pour notre propre satisfaction.

Cela dit, la motivation extrinsèque a aussi ses avantages, en particulier en tant que manager. En effet, vous devez savoir à quel moment encourager et récompenser vos subordonnés. Vous pouvez notamment aider les membres de votre équipe à développer leur motivation intrinsèque pour que chacun puisse atteindre ses objectifs professionnels respectifs. Toutefois, certains facteurs de motivation extrinsèque (reconnaissance par le groupe ou remerciements en public) constituent de petites récompenses du quotidien susceptibles d’aider vos collègues à sentir qu’ils avancent dans la bonne direction, surtout si ces sources de motivation émergent en début de projet.

[À lire] Motivation intrinsèque : présentation et fonctionnement

10 astuces pour rester motivé

Collaborateur individuel ou manager, renforcez votre motivation personnelle grâce à ces 10 astuces.

1. Relier les tâches aux objectifs

Pour rester motivé, la meilleure chose à faire reste encore de saisir toute l’importance de votre travail. Établissez un lien clair entre vos activités quotidiennes et les objectifs généraux de votre équipe et de votre entreprise. Lorsque vous êtes capable d’identifier dans quelle mesure votre travail quotidien contribue à des initiatives de plus grande ampleur, vous trouvez plus facilement des sources de motivation qui vous animent et vous permettent de vous dépasser.

Dans ce domaine, certaines équipes tirent mieux leur épingle du jeu que d’autres. Par exemple, les membres d’une équipe commerciale peuvent rapidement identifier un lien direct entre leur travail et les objectifs de l’entreprise en matière de recettes. Parfois, ce lien est plus difficile à établir : c’est là que les outils de suivi des objectifs prennent tout leur sens.

Imaginons que vous travaillez au sein du service d’assistance technique d’une grande entreprise. Chaque jour, vous avez pour tâches principales de répondre aux tickets et d’aider les clients à résoudre leurs problèmes. À première vue, ce type de responsabilités semble sans rapport avec les objectifs généraux de l’entreprise. Pourtant, vous jouez un rôle essentiel : votre capacité à répondre rapidement aux besoins des clients contribue directement à la satisfaction de ces derniers. D’ailleurs, le taux de recommandation net (NPS) est un indicateur suivi de près par l’ensemble de l’équipe commerciale grâce à l’envoi de questionnaires de satisfaction aux clients.

Cet exemple vous inspire et vous souhaitez relier en pratique le travail de votre équipe aux objectifs de l’entreprise ? Adoptez un outil de suivi des objectifs !

2. Définir différents types d’objectifs

Se fixer des objectifs est indispensable, et le pluriel compte : définir un seul objectif ne saurait suffire à rester motivé. Assurez-vous donc d’établir un certain nombre d’objectifs dans différents domaines, mais également sur différentes périodes de temps (objectifs à court, moyen et long terme).

Par exemple, vous pouvez tenter d’obtenir cent mille abonnés sur les réseaux sociaux au cours des trois prochaines années : il s’agit d’un objectif à long-terme. Pour l’atteindre, vous devrez également définir des objectifs à court terme qui feront office de jalons, en quelque sorte. Voici un exemple :

Objectif à long terme : atteindre les 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux (Instagram et Twitter) au cours des trois prochaines années.

Objectifs à court terme pour y parvenir :

  • Tester six styles de publication différents sur une période de deux mois pour identifier ceux qui suscitent le plus d’intérêt.

  • Développer un programme de participation centré sur les employés d’ici la fin de l’exercice comptable.

  • Collaborer avec 10 influenceurs sur nos réseaux dans les 12 prochains mois.

Quel qu’en soit le type, veillez à définir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis). Pour établir vos objectifs commerciaux, vous pouvez également utiliser une méthodologie des objectifs qui vous permettra d’évaluer votre progression par rapport à vos attentes : indicateurs clés de performance (ICP/KPI), objectifs et résultats clés (OKR), etc.

3. Limiter les tâches d’organisation

Le « work about work » constitue un obstacle majeur à la motivation. Rechercher des documents, partir à la chasse aux approbations, participer à des réunions de suivi ou passer d’une application à l’autre sont autant d’exemples de ces tâches d’organisation chronophages. Nombre de ces activités manuelles et répétitives semblent (et sont) superflues. D’après les recherches d’Asana, les travailleurs de la connaissance consacrent environ 13 % de leur temps à des tâches déjà accomplies par d’autres. Au total, les employés passent plus de la moitié de leur journée (60 %) à organiser le travail à faire.

Heureusement, vous pouvez remédier à ces problèmes. Réduisez ce travail d’organisation afin de vous consacrer davantage aux tâches stratégiques et à forte valeur ajoutée pour lesquelles vous êtes qualifié. Il ne s’agit pas de travailler plus, mais simplement de vous libérer quelques heures dans la journée pour accomplir des activités clés (individuellement ou en équipe).

Bien, mais comment limiter le « work about work » ? Nous vous conseillons de centraliser vos activités sur une même application. D’après nos recherches, un employé bascule en moyenne 25 fois par jour entre 10 applications. Regroupez vos informations au même endroit, et ce yo-yo intempestif n’aura plus lieu d’être : vous serez en mesure d’identifier précisément qui fait quoi et pour quand, en un clin d’œil.

Essayer Asana gratuitement

4. Dresser la liste des tâches à accomplir

Difficile d’être motivé si vous n’êtes pas en mesure d’identifier précisément les tâches qui vous incombent. Pour réussir, vous devez avoir une idée des activités à traiter chaque jour. Compter uniquement sur votre mémoire n’est pas la meilleure des solutions : mieux vaut identifier tout ce qu’il vous faut accomplir dans un outil de listes de tâches.

Il s’agit d’ailleurs d’un élément central de la méthode Getting Things Done (GTD), mise au point par le consultant et écrivain américain David Allen. Cette approche part du principe que plus vous accumulez mentalement des informations, plus vous perdez en productivité et en concentration. Elle vous encourage à stocker toutes les informations liées à votre travail dans une source unique de référence externe et bien organisée. Pour en savoir plus, consultez notre article : Lassés de faire du surplace ? Découvrez la méthode GTD (« Getting Things Done ») en 5 étapes.

[À lire] Une liste de tâches efficace ? Nous vous livrons nos 15 secrets

5. Ne pas travailler sur plusieurs tâches à la fois

Malheureusement, le cerveau humain n’est pas fait pour être multitâche. Nous en avons l’impression, mais c’est un leurre : nous basculons simplement très rapidement d’une tâche à l’autre. Et à chaque fois que cela se produit, nous devons en payer le prix. Outre une productivité en chute libre, nous manquons davantage nos échéances et filons droit vers le surmenage.

Nous sommes nombreux à travailler sur plusieurs tâches à la fois lorsque nous souffrons d’un manque de motivation. Nous avons ainsi l’impression d’accomplir beaucoup, quand bien même l’attention portée à ce travail n’est que limitée. Ne laissez pas votre liste de tâches vous mener par le bout du nez : concentrez-vous plutôt sur une seule activité à la fois et réfléchissez aux répercussions de votre travail. C’est un très bon moyen de rester motivé pour accomplir de grandes choses l’esprit serein.

6. Dire stop à la procrastination

Qui n’a jamais remis au lendemain une ou deux tâches qui auraient pu être traitées le jour même ? Cependant, procrastination n’est pas synonyme de paresse. Tout comme le manque de motivation, la procrastination provient d’un manque de clarté au travail. Heureusement, il existe des solutions pour y remédier et (re)mettre du cœur à l’ouvrage :

  • Diviser le travail en plusieurs tâches plus petites. La procrastination est une forme d’incohérence temporelle : accomplir des tâches à court terme semble plus gratifiant que d’atteindre des objectifs à long terme. Le meilleur moyen d’arrêter de procrastiner est de diviser le travail en petites tâches que vous pouvez accomplir rapidement. Ainsi, vous continuez à éprouver un sentiment de satisfaction pour chaque tâche terminée, tout en étant conscient que vos efforts contribuent aux objectifs généraux de l’entreprise.

  • Clarifier vos priorités. Il arrive parfois que nous tombions dans la procrastination par manque de motivation ; nous avons beaucoup à faire, mais ne savons pas par où/quoi commencer. Pour focaliser toute notre attention sur le travail qui compte vraiment et qui présente la plus forte valeur ajoutée, nous devons être capables d’identifier clairement les tâches à effectuer en priorité.

  • Définir des échéances claires. Selon la loi de Parkinson, « le travail augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté ». Sans limites de temps précises, vous êtes moins motivé et plus enclin à la procrastination, aucun livrable n’étant à rendre dans l’immédiat. Pour lutter contre cette tendance et défier la loi de Parkinson, veillez à fixer des échéances précises.

[À lire] Le secret pour arrêter de procrastiner au travail

7. Parvenir à un état d’hyper-concentration

Souvent confondu avec la motivation, l’état d’hyper-concentration correspond à ce moment où travailler semble si facile que vous ne voyez plus le temps passer. Vous avez l’impression de ne plus avoir d’efforts à fournir et c’est la raison pour laquelle certains associent cette sensation à de la motivation : tout semble si simple que vous n’avez pas besoin de vous booster pour commencer à travailler.

Tout comme la motivation, l’état d’hyper-concentration n’est pas ce qui vous aidera à vous lancer : cet état vous aide simplement à mobiliser davantage votre attention sur votre travail, une fois ce dernier commencé. L’objectif n’est donc pas tant de parvenir à se mettre en condition plus facilement, mais bien de créer une « bulle » de concentration impossible à percer.

Pour y parvenir et rester concentré sur vos tâches, désactivez les notifications et activez le mode Ne pas déranger, si possible. Précisez à vos collaborateurs comment et quand communiquer : quand opter pour une discussion en direct (en temps réel) ? Quels échanges peuvent être menés en différé ? La communication asynchrone est idéale pour parvenir à un état d’hyper-concentration, car vous pouvez répondre à vos collègues un peu plus tard, dès que vous serez disponible, sans compromettre le travail de vos collaborateurs ou le rendu des livrables.

8. Tester la gestion du temps

La gestion du temps vous aide à hiérarchiser vos activités et vous permet d’accomplir les bonnes tâches au bon moment. Les stratégies de gestion du temps limitent les distractions et sont idéales pour atteindre plus aisément un état de pleine concentration. C’est comme si vous aviez signé un pacte avec vous-même, en quelque sorte : vous vous engagez à produire une certaine quantité de travail, pendant une période de temps donnée.

Vous n’avez encore jamais eu l’occasion d’implémenter une stratégie de gestion du temps ? Il n’est jamais trop tard pour commencer ! Voici quelques méthodes ou techniques sur lesquelles vous appuyer :

  • Le « Time blocking » ou blocage du temps : le Time blocking désigne une stratégie de gestion du temps qui vise à planifier tous les moments de votre journée, sans exception. Elle permet de diviser votre calendrier en petits créneaux que vous « bloquez » pour réaliser vos activités. Ainsi, vous êtes sûr d’accomplir l’ensemble des tâches qui vous incombent, au fil de la journée.

  • Le principe de Pareto : également nommé règle des 80/20, le principe de Pareto affirme que 80 % des conséquences découlent d’environ 20 % des causes (un petit pourcentage de causes génère un très grand effet). Cette technique vous permet d’identifier les tâches à accomplir en priorité, afin de rentabiliser au mieux chacune de vos journées.

  • La méthode Pomodoro : la méthode Pomodoro désigne une stratégie de gestion du temps organisée en blocs de travail de 25 minutes entrecoupés de pauses de 5 minutes, pour davantage de concentration et de productivité, tout en gardant un peu de temps pour vous détendre entre chaque sprint.

  • Le « Timeboxing » ou gestion par blocs de temps : le Timeboxing désigne une stratégie de gestion du temps axée sur les objectifs ; chaque bloc représente un objectif, en l’occurrence réaliser une tâche donnée dans un certain laps de temps. Cette méthode vise à améliorer la productivité et à lutter contre la procrastination.

[À lire] 18 astuces pour bien gérer son temps et autres conseils pour travailler efficacement

9. Développer vos compétences

Quoi de plus démotivant que d’avoir la sensation de faire du surplace ? C’est pourquoi le fait de développer vos compétences professionnelles est un excellent moyen de renforcer votre motivation à long terme. Comme pour les objectifs généraux, chercher à améliorer vos compétences ou à en développer de nouvelles peut s’avérer stimulant et donner davantage de sens au travail que vous accomplissez.

Vous êtes libre de développer le type de compétences de votre choix. Vous avez envie de vous lancer ? Pour commencer, consultez nos articles consacrés au développement des compétences, dans différents domaines : gestion de projet, gestion d’équipe, leadership, etc.

10. Prendre soin de vous

Difficile d’être motivé si vous n’êtes pas au meilleur de votre forme… Avant de vous plonger tête baissée dans le travail, écoutez-vous et pensez toujours à préserver votre santé, tant physique que mentale.

Nous n’avons pas tous les mêmes besoins, mais les suivants sont essentiels à chacun :

  • Dormir suffisamment

  • Limiter les sources de stress

  • Faire du sport

  • Manger sainement

  • Pratiquer des activités que nous aimons pendant notre temps libre

  • Adopter la pleine conscience

  • Garder le contact avec nos proches

5 stratégies de motivation d’équipe pour les managers

En tant que chef d’équipe, vous avez un grand rôle à jouer auprès de vos subordonnés, en leur apportant votre soutien et en libérant leur potentiel. Pour aider vos collègues à se sentir motivés et à s’impliquer, voici cinq stratégies gagnantes :

1. Distinguer objectifs individuels et collectifs

Chaque membre d’équipe peut faire le lien entre son travail personnel et les objectifs, mais en tant que chef d’équipe, vous avez les moyens d’assurer une transparence totale. Encouragez les membres de votre équipe à poser des questions à propos des objectifs à atteindre par vos efforts communs. En outre, veillez à ce que les outils que vous utilisez facilitent et clarifient la mise en relation de vos projets en cours avec les objectifs auxquels ils contribuent.

Dans ce cadre, adopter de bons outils de suivi des objectifs ne suffit pas. Assurez-vous que chaque membre d’équipe s’appuie sur au moins un indicateur clé de performance (ICP) afin de suivre aisément sa progression. Chacun pourra ainsi avoir une idée claire de la manière dont sa contribution individuelle participe à l’atteinte des objectifs généraux de l’équipe.

2. Différencier efficacité et efficience

L’efficience consiste à effectuer son travail de la « bonne » façon, tandis que l’efficacité revient à se focaliser sur les tâches essentielles. Les meilleures équipes sont celles capables de combiner ces deux qualités. Pour motiver les membres de votre équipe, il est indispensable de bien distinguer ces deux notions.

Vos collègues pourraient se décourager s’ils ont l’impression de ne pas être efficaces dans leur travail. Pour démontrer la valeur des efforts fournis, vous l’aurez deviné, il faut faire le lien avec les objectifs visés. Vous devriez aussi autoriser les membres de l’équipe à décaler les échéances des livrables en fonction du degré d’urgence des tâches à accomplir. Lorsque vos collègues savent dans quelle mesure leur travail acharné participe à l’atteinte d’objectifs de plus grande ampleur, ils répartissent mieux leur temps de travail, pour une efficacité et une efficience optimisées.

[À lire] Efficience ou efficacité au travail ? Les deux !

3. Saluer le travail de son équipe

Être un bon manager, c’est aussi savoir remercier son équipe pour tous ses efforts. La reconnaissance est un facteur de motivation extrinsèque, mais n’en reste pas moins un élément clé pour motiver ses collaborateurs et veiller à ce qu’ils le restent.

Si vous n’en avez pas encore pris l’habitude, saluez les efforts de vos subordonnés lors des réunions individuelles et/ou collectives. Pas besoin de faire compliqué : remerciez un individu pour l’excellente qualité de ses livrables, faites savoir à un collègue qu’un de ses pairs a fait l’éloge de son travail ou offrez une récompense modeste à un membre de l’équipe pour ses résultats particulièrement satisfaisants.

4. Prendre soin du moral de son équipe

Le moral d’une équipe est directement lié à la satisfaction des employés. Lorsque les individus sont heureux et impliqués, leur moral est au beau fixe, et ils ont plus de chance d’être motivés et productifs. En revanche, les équipes qui connaissent une baisse de moral sont souvent celles qui procrastinent, perdent en productivité et qui connaissent un fort taux de rotation.

Voici quelques astuces pour que votre équipe retrouve un moral d’acier :

  1. Montrez l’exemple et impliquez-vous dans le travail de votre équipe pour leur montrer que vous êtes investi dans les projets qu’ils mènent.

  2. Instaurez un climat de confiance au sein de votre équipe. N’hésitez pas à déléguer certaines responsabilités et autorisez vos subordonnés à prendre des décisions importantes.

  3. Encouragez les membres de votre équipe à prendre des temps de repos ou des congés, et à se détendre pendant leur temps libre. Vous limiterez ainsi le risque de burnout et renforcerez l’implication de vos collaborateurs.

5. Rechercher les causes profondes de la baisse de moral

Vous avez suivi les quatre astuces précédentes et la motivation de votre équipe est toujours en berne ? Il y a sans doute un problème plus profond. En effet, si un collègue rencontre des difficultés (sur le plan professionnel ou personnel), il ne faut pas s’étonner que son moral ne soit pas au beau fixe et qu’il mette moins de cœur à l’ouvrage.

En tant que manager, la meilleure chose que vous puissiez faire est de montrer à votre équipe que vous le soutenez. Faites preuve d’empathie et de compréhension dans chaque situation. Veillez à ce que personne ne se retrouve en surmenage et luttez contre le syndrome de l’imposteur. Pour vous préparer à l’avance à devoir réagir à ce type de situations et ainsi soutenir votre équipe au mieux, développez vos compétences en résolution des conflits.

[À lire] Le petit guide du manager : la lutte contre le burnout

Pour réussir, soyez motivés

N’attendez pas les bonnes résolutions de la nouvelle année pour vous motiver. Aidez chacun à hiérarchiser ses priorités et exécuter ses tâches aisément en permettant à tous de faire le lien entre activités quotidiennes et objectifs généraux de l’entreprise.

Adoptez une application logicielle de suivi des objectifs comme Asana pour visualiser tous les objectifs de votre entreprise et les relier aux tâches qui les soutiennent, au même endroit.

Ressources associées

Article

25 activités de cohésion d’équipe pour un moral d’acier