Cartographie des parties prenantes : méthode et exemples

Portrait du contributeur – Julia MartinsJulia Martins
19 février 2025
12 min de lecture
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Parties prenantes d’un projet - Illustration
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Résumé

Cartographier les parties prenantes permet d’identifier les acteurs clés, d’évaluer leur influence et d’adapter la communication pour assurer la réussite du projet. Découvrez comment créer une cartographie efficace et exploiter cet outil pour mieux structurer vos interactions et anticiper les attentes des parties prenantes.

Chaque projet repose sur un écosystème de parties prenantes : collaborateurs, clients, fournisseurs, investisseurs… Comprendre leurs attentes et leur degré d’implication est essentiel pour assurer une gestion fluide et éviter les blocages. C’est là qu’intervient la cartographie des parties prenantes.

Cet outil permet de visualiser les différents niveaux d’influence et d’intérêt des parties prenantes internes et externes. Grâce à cette approche, vous pourrez prioriser vos efforts, structurer une stratégie de communication adaptée et faciliter la prise de décision à chaque phase du projet.

Dans ce guide, nous détaillons les étapes clés pour cartographier vos parties prenantes, avec des conseils pratiques pour exploiter pleinement cette démarche. Vous découvrirez comment aligner votre projet avec les attentes des parties prenantes et renforcer leur engagement pour garantir une gestion plus fluide et efficace.

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Qu’est-ce qu’une partie prenante en gestion de projet ?

Une partie prenante est toute personne ou organisation qui peut influencer un projet ou être impactée par son déroulement et ses résultats. Cela inclut les parties prenantes internes (membres de l’équipe projet, dirigeants, services transverses) et les parties prenantes externes (clients, fournisseurs, investisseurs, régulateurs, etc.).

La gestion des parties prenantes est essentielle pour aligner les intérêts, éviter les blocages et assurer l’adhésion aux objectifs du projet. En identifiant les acteurs clés, en évaluant leur niveau d’influence et d’intérêt, et en ajustant la communication en conséquence, les chefs de projet optimisent la collaboration et sécurisent la réussite du projet.

Qu’est-ce qu’une cartographie des parties prenantes ?

La cartographie des parties prenantes est une méthode essentielle en gestion de projet permettant d’identifier, classer et analyser les acteurs influençant ou étant impactés par un projet. Elle offre une représentation visuelle des relations et des influences au sein d’un projet, facilitant ainsi la prise de décision et l’optimisation de la communication.

Pourquoi cartographier les parties prenantes ?

L’objectif principal est d’anticiper les attentes et les réactions des différents acteurs afin d’adapter la stratégie de gestion du projet. Une cartographie efficace permet notamment de :

  • Visualiser les influences : comprendre les relations entre les parties prenantes et leur impact potentiel sur le projet.

  • Optimiser la communication : ajuster les messages et les canaux de communication en fonction du niveau d’implication et des besoins spécifiques des parties prenantes.

  • Anticiper les risques : détecter les résistances potentielles, éviter les conflits et assurer un alignement stratégique dès le début du projet.

Les méthodes de cartographie des parties prenantes

Il existe plusieurs approches pour structurer la cartographie des parties prenantes. Voici trois des méthodes les plus couramment utilisées :

1. La matrice pouvoir-intérêt

Cet outil, souvent privilégié par les chefs de projet, classe les parties prenantes en fonction de deux critères :

  • Leur niveau d’influence sur le projet

  • Leur niveau d’intérêt pour le projet

La matrice se divise en quatre catégories :

  1. Haute influence, fort intérêt → à impliquer activement dans le projet.

  2. Haute influence, faible intérêt → à tenir informés et consulter au besoin.

  3. Faible influence, fort intérêt → à écouter et engager lorsqu’ils sont concernés.

  4. Faible influence, faible intérêt → à surveiller sans mobilisation excessive.

Cet outil permet de prioriser les actions et de structurer une stratégie d’engagement adaptée à chaque groupe.

2. Le modèle RACI

Le modèle RACI est un cadre de gestion des responsabilités permettant de clarifier les rôles des parties prenantes dans le projet. Il repose sur quatre catégories :

  • R (Responsible) – Responsable : exécute directement les tâches.

  • A (Accountable) – Autorité : prend les décisions finales et valide les actions.

  • C (Consulted) – Consulté : apporte son expertise et doit être impliqué dans certaines décisions.

  • I (Informed) – Informé : doit être tenu au courant mais n’a pas d’intervention directe dans l’exécution du projet.

L’utilisation du modèle RACI permet d’éviter les zones d’ombre, de clarifier les attentes et de fluidifier les processus décisionnels au sein du projet.

[À lire] Votre guide pour tout savoir des matrices RACI, exemples inclus

3. Le tableau de suivi des parties prenantes

Cette approche consiste à créer une fiche détaillée pour chaque partie prenante avec les informations suivantes :

  • Nom et rôle

  • Organisation ou service concerné

  • Influence sur le projet (élevée, moyenne, faible)

  • Intérêt pour le projet (fort, modéré, faible)

  • Objectifs et attentes vis-à-vis du projet

  • Stratégie de communication à adopter

Un tableau de suivi permet de centraliser les informations et d’assurer une gestion proactive des relations avec les parties prenantes tout au long du projet.

Comment choisir la bonne méthode ?

Le choix dépend de la complexité du projet et du niveau d’interaction avec les parties prenantes. Pour un projet nécessitant une communication étroite avec des acteurs clés, la matrice pouvoir-intérêt est idéale. Si la clarification des responsabilités est un enjeu majeur, le modèle RACI sera plus pertinent. Enfin, un tableau de suivi est recommandé pour les projets de longue durée impliquant de nombreuses parties prenantes.

En combinant ces différentes approches, les chefs de projet disposent d’une vision claire des parties prenantes et peuvent adapter leur stratégie en conséquence pour garantir le succès du projet.

[À lire] Plan de communication : 4 étapes pour le rédiger de façon efficace

Identifier les parties prenantes d’un projet

Avant de pouvoir gérer efficacement les parties prenantes d’un projet, il est essentiel de bien les identifier. Cette première étape permet d’anticiper les interactions clés, de structurer la communication et d’éviter les résistances potentielles.

Méthodologie d’identification

L’identification des parties prenantes repose sur une analyse approfondie du projet et de son écosystème. Voici les principales étapes :

  • Analyser le périmètre du projet : Quels sont les objectifs ? Quelles sont les ressources nécessaires ? Qui sera impacté par les décisions prises ?

  • Lister les parties prenantes potentielles : Cette liste inclut les acteurs internes et externes susceptibles d’influencer ou d’être influencés par le projet.

  • Évaluer leur niveau d’influence et d’intérêt : Certaines parties prenantes auront un rôle clé dans la prise de décision, tandis que d’autres auront un intérêt moindre mais pourront être concernées à un moment donné.

[À lire] Quels sont les avantages de la gestion de projet ?

Outils pour structurer l’analyse

Plusieurs outils permettent de structurer l’identification des parties prenantes :

  • Matrice pouvoir-intérêt : Classe les parties prenantes selon leur influence et leur engagement dans le projet.

  • Registre des parties prenantes : Un document de suivi qui recense chaque acteur clé avec des informations détaillées (nom, rôle, niveau d’influence, stratégie d’engagement).

  • Tableau de suivi collaboratif : Utilisé dans les outils de gestion de projet comme Asana, il permet d’actualiser en temps réel l’implication des parties prenantes.

Questions essentielles à se poser pour ne rien oublier

Lors de l’identification des parties prenantes, posez-vous les bonnes questions :

  • Qui sera directement impacté par le projet ?

  • Qui détient un pouvoir de décision sur son avancement ?

  • Qui pourrait s’y opposer ou y voir un risque ?

  • Quels sont les interlocuteurs clés à mobiliser à chaque phase du projet ?

Exemples de classification

Les parties prenantes se répartissent généralement en deux grandes catégories :

  • Parties prenantes internes :

    • Chefs de projet

    • Membres de l’équipe projet

    • Responsables de service

    • Direction générale

  • Parties prenantes externes :

    • Clients et utilisateurs finaux

    • Fournisseurs et sous-traitants

    • Investisseurs

    • Régulateurs et autorités publiques

En combinant une méthodologie rigoureuse et des outils adaptés, l’identification des parties prenantes permet d’éviter les angles morts et d’assurer une gestion proactive des interactions tout au long du projet.

Les avantages d’une analyse des parties prenantes

Engager efficacement les parties prenantes de votre projet est essentiel pour son succès. Lors de la planification, identifier précisément les acteurs clés, qu'ils soient des parties prenantes internes ou externes, oriente vos efforts stratégiquement. Cela vous aide non seulement à définir les objectifs et la portée du projet mais également à planifier les ressources nécessaires.

Connaître les parties prenantes internes favorise l'élaboration d'un budget adapté et d'une gestion optimisée des ressources, tandis que comprendre les attentes des parties prenantes externes clarifie la portée et les objectifs du projet. Dès le lancement du projet, ces individus fournissent un soutien indispensable, facilitent la résolution des problèmes et stimulent la motivation de toute l'équipe.

Une cartographie des parties prenantes offre plusieurs avantages stratégiques :

  • Augmentation des ressources et du support : assurer un accès à des ressources supplémentaires et obtenir un soutien renforcé pour faciliter la réalisation des objectifs du projet.

  • Amélioration de la visibilité du projet : particulièrement auprès de la direction, ce qui peut accroître le soutien et les investissements nécessaires.

  • Prévention des obstacles coûteux : identifier les risques potentiels tôt dans le cycle du projet permet d'éviter des retards et des coûts inattendus.

  • Communication efficace : choisir les bons moments et les canaux appropriés pour communiquer avec les différentes parties prenantes, en adaptant le message à leur niveau d'intérêt et d'influence.

  • Partage d'informations pertinentes : fournir des données essentielles aux parties prenantes au fil du temps pour les maintenir engagées et informées.

Ces interactions stratégiques garantissent que toutes les parties prenantes clés sont non seulement bien informées mais également activement engagées dans la progression du projet.

Créer une cartographie des parties prenantes en 4 étapes

Cartographier les parties prenantes est une étape essentielle pour assurer la réussite d’un projet. Cette démarche permet d’anticiper les attentes, de prévenir les risques et de structurer une communication adaptée. Une cartographie bien conçue améliore l’adhésion des parties prenantes et évite des ajustements de dernière minute qui pourraient ralentir ou compromettre l’exécution du projet.

Voici les quatre étapes clés pour cartographier efficacement les parties prenantes et optimiser leur gestion.

Étape 1 : identifier les parties prenantes

L’identification des parties prenantes est la première étape pour comprendre qui est impliqué dans le projet, à quel niveau et avec quel degré d’influence. Cette phase est cruciale pour ne négliger aucun acteur clé.

Méthodologie d’identification

Pour dresser une liste complète des parties prenantes, posez-vous les questions suivantes :

  • Qui est directement impliqué dans le projet ?

  • Qui peut influencer son avancement, positivement ou négativement ?

  • Qui sera impacté par le projet, que ce soit en interne ou en externe ?

  • Qui peut approuver ou rejeter une décision critique ?

Outils pour structurer l’analyse

  • Matrice RACI : pour attribuer des rôles et responsabilités aux parties prenantes.

  • Registre des parties prenantes : un document listant les acteurs clés, leur niveau d’influence et leur rôle.

  • Brainstorming d’équipe : impliquer l’ensemble des collaborateurs pour ne pas oublier d’acteurs importants.

Exemples de parties prenantes internes et externes

Type de parties prenantes

Exemple

Interne

Equipe projet, dirigeants, services transverses (RH, finance, IT), responsables de département

Externe

Clients, investisseurs, fournisseurs, partenaires, autorité de régulation

Une fois cette identification réalisée, vérifiez si d’autres parties prenantes doivent être incluses avant de passer à l’étape suivante.

Étape 2 : analyser l’influence et l’intérêt des parties prenantes

Toutes les parties prenantes n’ont pas le même degré d’impact sur le projet. Il est donc essentiel de les classer en fonction de leur niveau d’influence et d’intérêt, afin de prioriser les efforts et d’adapter la communication.

Méthodes d’analyse

L’outil le plus couramment utilisé est la matrice pouvoir-intérêt :

Influence / Intérêt

Fort intérêt

Faible intérêt

Forte influence

à impliquer activement

A tenir informé régulièrement

Faible influence

à consulter ponctuellement

A surveiller sans modération excessive

Exemple concret : Un sponsor du projet avec une forte influence et un fort intérêt devra être impliqué dès les premières décisions stratégiques, tandis qu’un fournisseur à faible intérêt et faible influence n’aura besoin que d’une communication périodique.

Étape 3 : Comprendre les attentes et ajuster la stratégie d’engagement

Une fois les parties prenantes analysées, il faut adapter votre stratégie d’interaction pour répondre à leurs attentes et anticiper d’éventuelles résistances.

Approche différenciée selon le profil des parties prenantes

  • Acteurs stratégiques (décideurs, sponsors) : Maintenir un dialogue constant, les associer aux décisions majeures et solliciter leur validation.

  • Équipes opérationnelles : Assurer des points réguliers et favoriser la transparence sur les avancées.

  • Partenaires et fournisseurs : Établir des processus clairs pour fluidifier les échanges.

Questions essentielles à se poser

  • Quels sont les intérêts spécifiques de chaque partie prenante ?

  • Comment adapter la communication en fonction de leur niveau d’engagement ?

  • Quels risques potentiels pourraient émerger et comment les atténuer ?

Étape 4 : Communiquer et assurer un suivi régulier

L’implication des parties prenantes doit être maintenue tout au long du projet à travers un plan de communication clair et structuré.

Structurer le plan de communication

Niveau d'influence / influence

Canaux recommandés

Fréquence suggérée

Forte influence, fort intérêt

Réunions stratégiques, rapports d'avancement

Hebdomadaire

Forte influence, faible intérêt

Synthèse exécutives, bulletins d'information

Mensuelle

Faible influence, fort intérêt

Groupes de discussion, feedbacks

Périodique

Faible influence, faible intérêt

Newsletter, mise à jour générales

Trimestrielle

Exemples concrets de communication efficace

  • Gestion de crise : Une mise à jour immédiate est envoyée aux parties prenantes influentes pour ajuster la stratégie.

  • Point d’étape stratégique : Un comité de suivi regroupe les décideurs clés pour valider les avancées majeures.

  • Engagement des équipes : Des réunions hebdomadaires permettent de clarifier les priorités et de répondre aux questions opérationnelles.

L'utilisation d'un outil de gestion de projet comme Asana permet d'automatiser ces interactions et de garantir une communication fluide et efficace.

[À lire] Rédiger un rapport d’avancement de projet efficace

Pourquoi cette approche améliore la gestion des parties prenantes ?

Une cartographie bien construite apporte de nombreux avantages :

  • Une meilleure anticipation des blocages potentiels

  • Une communication adaptée aux attentes de chaque acteur

  • Un engagement renforcé et un soutien accru des parties prenantes clés

  • Une prise de décision plus rapide et plus efficace

En appliquant ces quatre étapes, vous assurez une gestion optimisée des parties prenantes et augmentez les chances de succès de votre projet

Les erreurs à éviter dans la gestion des parties prenantes

Une gestion efficace des parties prenantes ne se limite pas à leur identification et à la mise en place d’une cartographie. Elle repose également sur une approche proactive pour éviter certains écueils fréquents qui peuvent compromettre la réussite du projet. Voici les principales erreurs à éviter et les solutions pour y remédier.

1. Oublier des parties prenantes clés

Pourquoi c'est un problème ? Omettre certains acteurs importants peut entraîner des résistances, des blocages ou un manque de soutien stratégique. Une partie prenante ignorée peut remettre en question des décisions déjà prises ou freiner l’avancement du projet.

Exemple concret : Un chef de projet lance une transformation digitale sans inclure les équipes informatiques dans les discussions initiales. Résultat : des problèmes techniques émergent plus tard, ralentissant l’implémentation et augmentant les coûts.

Comment éviter cette erreur ?

  • Utiliser une méthodologie rigoureuse : appliquez une matrice pouvoir-intérêt pour catégoriser toutes les parties prenantes internes et externes.

  • Effectuer une analyse approfondie : interrogez les membres de l'équipe et les parties prenantes existantes pour identifier les acteurs influents non répertoriés.

  • Tenir un registre des parties prenantes : mettez régulièrement à jour ce document pour inclure les nouvelles parties prenantes qui émergent au fil du projet.

2. Manquer de mises à jour régulières

Pourquoi c'est un problème ? Un projet évolue constamment : priorités qui changent, ressources qui fluctuent, imprévus à gérer. Ne pas communiquer ces évolutions aux parties prenantes peut entraîner un désalignement des attentes et une perte d’engagement.

Exemple concret : Un projet de refonte organisationnelle avance, mais les parties prenantes n'ont pas été tenues informées des derniers développements. Lors d'une réunion décisive, certains membres s'opposent aux changements, ce qui entraîne un retard dans la mise en œuvre.

Comment éviter cette erreur ?

  • Mettre en place un plan de communication structuré : définissez des points de suivi réguliers en fonction du niveau d’influence et d’intérêt des parties prenantes.

  • Utiliser un outil de gestion de projet : une plateforme comme Asana permet d’envoyer des mises à jour automatiques et d’assurer une transparence totale sur l’avancement des tâches.

  • Privilégier des formats de communication adaptés : newsletters internes, rapports d’avancement synthétiques, réunions de suivi… Chaque acteur doit recevoir les bonnes informations, au bon moment.

3. Sous-estimer l’influence de certaines parties prenantes

Pourquoi c'est un problème ? Ne pas accorder suffisamment d’attention à certaines parties prenantes peut avoir des conséquences négatives sur le projet. Un acteur qui semblait peu influent au départ peut, en réalité, jouer un rôle clé à un moment stratégique.

Exemple concret : Un projet de développement durable intègre les grands décideurs et les partenaires financiers, mais néglige l’avis des communautés locales concernées. Résultat : un rejet du projet sur le terrain et des complications imprévues.

Comment éviter cette erreur ?

  • Évaluer régulièrement l’influence des parties prenantes : leur niveau de pouvoir peut évoluer au fil du projet. Un partenaire autrefois marginal peut devenir un acteur clé si son expertise devient essentielle.

  • Mettre en place une stratégie d’engagement différenciée : ne limitez pas vos interactions aux décideurs ; incluez aussi les acteurs terrain et opérationnels qui peuvent avoir un impact indirect mais significatif.

  • Instaurer des points d’échange réguliers : sollicitez des retours d’expérience et impliquez davantage les parties prenantes qui pourraient influencer le projet à moyen et long terme.

Solutions pour éviter ces pièges et optimiser la gestion des parties prenantes

  • Adopter une approche proactive : anticiper les résistances et ajuster la communication en conséquence.

  • Utiliser des outils de suivi : une cartographie des parties prenantes interactive et un registre structuré aident à éviter les oublis.

  • Mettre en place un plan de communication efficace : choisir les bons canaux et définir une fréquence adaptée pour assurer une transmission fluide des informations.

  • Réévaluer régulièrement les parties prenantes : le niveau d’influence et d’intérêt des acteurs peut évoluer, il est donc essentiel d’actualiser leur classification en temps réel.

En évitant ces erreurs courantes, vous garantissez une gestion des parties prenantes plus fluide et stratégique, renforçant ainsi l’engagement autour de votre projet et maximisant ses chances de succès.

FAQ : Comprendre et utiliser la cartographie des parties prenantes

1. Qu’est-ce que la cartographie des parties prenantes ?

La cartographie des parties prenantes est une méthode de gestion de projet qui permet d’identifier, analyser et structurer les interactions entre un projet et les acteurs qui l’entourent. Elle vise à anticiper les attentes, prioriser les relations stratégiques et adapter la communication pour optimiser la réussite du projet.

2. Pourquoi la cartographie des parties prenantes est-elle essentielle ?

Sans une cartographie claire, les risques de mésentente, manque d’adhésion et blocages augmentent. Cet outil permet d’aligner les objectifs du projet avec ceux des parties prenantes, facilitant ainsi la prise de décision et l’engagement à long terme.

3. Quels sont les principaux modèles de cartographie des parties prenantes ?

Plusieurs méthodes permettent de structurer l’analyse des parties prenantes :

La matrice pouvoir-intérêt : classe les parties prenantes selon leur niveau d’influence et leur degré d’intérêt.

Le modèle RACI : définit les rôles et responsabilités dans la gestion du projet.

Le registre des parties prenantes : documente les informations clés pour un suivi structuré.

4. Quels sont les niveaux d’analyse des parties prenantes ?

L’évaluation des parties prenantes repose sur trois niveaux clés :

Identification : Qui sont les parties prenantes du projet ?

Segmentation : Quel est leur niveau d’influence et leur intérêt ?

Engagement : Quelle stratégie de communication adopter pour optimiser leur implication ?

5. Comment classer efficacement ses parties prenantes ?

Les parties prenantes peuvent être catégorisées en fonction de :

Leur niveau d’influence : fort ou faible.

Leur degré d’intérêt : prioritaire ou secondaire.

Leur rôle dans le projet : internes (équipe, direction, collaborateurs) ou externes (clients, investisseurs, partenaires).

L’outil le plus couramment utilisé est la matrice pouvoir-intérêt, qui permet d’adapter la gestion des parties prenantes en fonction de leur impact sur le projet.

6. Quelles sont les erreurs à éviter dans la gestion des parties prenantes ?

Oublier des acteurs clés, ce qui peut freiner le projet.

Sous-estimer l’influence de certaines parties prenantes, notamment celles qui peuvent bloquer des décisions.

Manquer de mises à jour régulières, risquant de créer un décalage entre les attentes et la réalité du projet.

7. Comment améliorer la gestion des parties prenantes ?

Établir un plan de communication clair, en définissant les bons canaux et la fréquence des échanges.

Utiliser un outil de gestion de projet pour assurer un suivi en temps réel.

Réévaluer régulièrement la cartographie pour ajuster la stratégie en fonction des évolutions du projet.

Une cartographie des parties prenantes bien conçue permet d’anticiper les attentes, d’optimiser la communication et de minimiser les risques tout au long du projet. Pour structurer efficacement vos interactions et assurer un suivi fluide, un outil collaboratif comme Asana facilite la gestion des parties prenantes en temps réel.

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